Il est 03h30 et nous sommes prêt pour un départ au Pas-de-Calais. Une première mission en dehors de nos frontières. Nous avons environ 8h de route pour arriver dans les premières zones inondées où nous sommes attendu avec les dons de vêtements offert par l'association "Le Point Commun" à Champagne.
La route se passe sans encombre, si ce n'est que nous ne pensions pas dépenser autant en péages sur les autoroutes françaises.
Nous arrivons dans la région aux alentours de15h30.
Nous allons de suite à Blendecques où nous sommes attendus avec nos dons de vêtements.
La vision à notre arrivée est particulière.
Tout est calme, dans le village, les rues inondées sont vides. Nous continuons dans le centre du village car nous cherchons le local de dons pour offrir tous les vêtements que nous avons.
C'est là que nous comprenons pourquoi, nous avons croisé personne.
Le Président M. Macron est sur la place du village.
Du coup, nous nous retrouvons dans une marée de véhicules de presses et du président, sans compter les habitants présent. Des policiers encerclent la zone, il nous est donc impossible de passer et devons attendre que cela se termine.
Au départ du président, la place du village s'est complétement vidée!
Nous avons donc pu facilement déposer nos dons et proposer notre aide! On nous remercie beaucoup pour les dons et notre proposition, mais ils n'ont pas besoin de nous! Nous insistons en expliquant que nous avons une pompe gros débit, une barque avec divers équipements etc... Non ils n'ont vraiment pas besoin d'aide et nous conseil d'aller voir à Arques.
Arrivé à Arques, les pompiers sont sur la place en attente de missions. Nous profitons de nous présenter, mais ils nous disent la même chose, ils n'ont pas besoins d'aide. La Mairie nous remercie d'être venu, mais ils n'ont pas besoin d'aide. Nous profitons d'aller à la rencontre des sinistrés, comme nous avions fait à Blendecques, St-Omer et Merville, mais les réponses sont toujours identiques, donc nous n'insistons pas.
Nous retournons sur Blendecques pour passer la nuit où nous rencontrons des personnes forts sympathiques de la protection civile dans la zones d'accueil des sinistrés.
Nous remontons dans notre bus pour passer la nuit vers 22h00 et là nos téléphones vibrent à chaque instant. Des alertes dans tous les coins de Suisse.
Il est 1 h00 du matin, quand nous apprenons se qui se passe chez nous. La question et l'analyse est vite faite. Nous devons malheureusement partir au plus vite demain matin, pour venir en aide en Suisse.